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Maladie

À propos de l’embolie pulmonaire

Une embolie pulmonaire (EP) est l’obstruction soudaine d’une artère pulmonaire causée le plus souvent par un caillot sanguin. La formation du caillot sanguin, qui se produit habituellement dans la jambe, est appelée thrombose veineuse profonde (TVP). Une EP survient lorsque le caillot sanguin se détache et se rend jusqu’au poumon par la circulation sanguine. Selon l’endroit où se trouve le caillot et sa taille, une PE peut souvent être mortelle dans certains cas.

Le symptôme le plus fréquent de l’EP est l’essoufflement (dyspnée)1. Les autres symptômes comprennent la respiration rapide (tachypnée), la coloration bleuâtre de la peau (cyanose), l’évanouissement (syncope), la douleur thoracique, la toux ou la toux accompagnée de sang2.

L’EP est souvent difficile à diagnostiquer. Environ la moitié des patients ne présentent aucun symptôme évident3. Il arrive parfois que les symptômes d’EP puissent aussi ressembler à ceux d’autres affections, comme la pneumonie4 ou le syndrome coronarien aigu5.

EP : courante, mais souvent invisible

Bien que l’on ignore l’incidence exacte de l’EP, la thrombo-embolie veineuse (TEV), définie comme étant une TVP, une EP ou les deux, touche quelque 300 000 à 600 000 personnes aux États-Unis chaque année6.

L’EP est souvent mortelle

  • La mort subite est fréquente et frappe jusqu’à 25 % des personnes atteintes d’EP6.
  • De 10 à 30 % des personnes meurent dans le mois suivant leur diagnostic d’EP6.
  • On estime que de 5 à 10 % des décès à l’hôpital sont directement attribuables à l’EP7, ce qui en fait la principale cause de décès évitables à l’hôpital aux États-Unis6.

Comment diagnostiquer l’EP?

Lorsqu’une EP est soupçonnée chez un patient, le médecin recueille des renseignements cliniques reposant à la fois sur les antécédents médicaux du patient, un examen physique et des tests diagnostiques, comme une analyse du sang ou un examen par imagerie.

Étant donné qu’il est parfois difficile d’établir un diagnostic précis d’EP, le médecin peut demander une série d’examens selon l’état actuel du patient, les facteurs de risques et les options offertes à ce moment-là.

Autrefois, l’examen le plus couramment utilisé pour diagnostiquer l’EP était l’angiogramme pulmonaire qui nécessite l’insertion d’un cathéter dans les cavités cardiaques afin d’injecter une substance de contraste dans l’artère pulmonaire. Cela permet aux médecins de voir ou de détecter les blocages du débit sanguin dans les poumons au moyen d’images radiologiques. Par la suite, un examen de médecine nucléaire appelé ventilation pulmonaire / scintigraphie de perfusion ou scintigraphie (V/Q) s’est largement répandu pour diagnostiquer l’EP du fait qu’il était non invasif et qu’il pouvait être utilisé chez les patients qui ne peuvent recevoir de substance de contraste iodée (colorant radiographique), comme celle qu’utilise l’angiographie tomographique par ordinateur.

À propos de l’embolie pulmonaire

Une scintigraphie pulmonaire V/Q comporte deux volets. Dans le volet ventilation, un produit radioactif est inhalé pour montrer comment l’air circule dans les poumons. Dans le volet perfusion, un radiotraceur est injecté dans une veine du bras pour montrer le flux sanguin vers les poumons. Les deux volets de l’examen sont ensuite comparés entre eux pour évaluer les taux relatifs et vérifier si la ventilation correspond à la perfusion.

Au cours des deux dernières décennies, ces deux examens médicaux ont été supplantés par l’angiographie pulmonaire par tomodensitométrie (CTPA) qui est aujourd’hui l’examen d’imagerie de prédilection pour établir un diagnostic d’EP. Cet examen, qui a recours à un tomodensitomètre, permet aux radiologues d’obtenir des images tridimensionnelles des poumons, comme le fait aussi la scintigraphie pulmonaire V/Q, afin de détecter la présence d’anomalies dans les artères. Toutefois, la CTPA, qui expose les patients à la même quantité de rayonnement que 100 radiographies pulmonaires8, doit être utilisée avec prudence chez certains patients.

Une scintigraphie pulmonaire V/Q est tout aussi précise qu’une CTPA. En savoir davantage sur la pertinence de la scintigraphie pulmonaire V/Q par rapport à la CTPA.

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Reference:

1. Piazza G, Goldhaber SZ. Acute pulmonary embolism: part I:epidemiology and diagnosis. Circulation. 2006;114(2):e28-32.

2. National Heart, Blood, and Lung Institute. What Are the Signs and Symptoms of Pulmonary Embolism? http://www.nhlbi.nih.gov/health/health-topics/topics/pe/signs.

3. MedlinePlus. Bethesda (MD): National Library of Medicine (US). Pulmonary embolism; [updated on March 25, 2016]. Available at: https://www.nlm.nih.gov/medlineplus/pulmonaryembolism.html.

4. Söderberg M, Hedström U, Sjunnesson M, Lärfars G, Jorup-Rönström C. Initial symptoms in pulmonary embolism differ from those in pneumonia: a retrospective study during seven years. Eur J Emerg Med. 2006;13(4):225-9.

5. Kukla P, Dlugopolski R, Krupa E, et al. How often pulmonary embolism mimics acute coronary syndrome? Kardiol Pol. 2011;69(3):235-40.

6. Beckman MG, Hooper WC, Critchley SE, Ortel TL. Venous thromboembolism: a public health concern. Am J Prev Med. 2010;38(4 Suppl):S495–501.

7. Anderson FA Jr, Zayaruzny M, Heit JA, Fidan D, Cohen AT. Estimated annual numbers of US acute-care hospital patients at risk for venous thromboembolism. Am J Hematol. 2007;82(9):777–782.

8. Lin EC. Radiation Risk From Medical Imaging. Mayo Clin Proc. 2010;85(12):1142–1146.

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